Le lexique de l'imprimeur

Le lexique de l'imprimeur regroupe l'ensemble des termes techniques utilisés dans le domaine de l'impression. Il inclut des mots liés aux matériaux (comme le papier ou l'encre), aux procédés (comme la sérigraphie ou la lithographie) et aux finitions (telles que la dorure ou le gaufrage).

Ce vocabulaire spécifique permet de mieux comprendre les étapes de la production, de la conception à la réalisation finale, et d'assurer une communication claire entre les professionnels du secteur.

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A

Effet désagréable dû à la pixelisation, et qui fait apparaître des escaliers sur les lignes en biais (graphisme et caractères).

Groupe de phrases apparentées (enchaînement d’idées), ensemble de lignes constituant un paragraphe. Par extension, renfoncement de la première ligne d’un paragraphe, retrait qui s’exprime systématiquement par des blancs fixes (cadratins et demi-cadratins).

Réunion de plusieurs imprimés sur une même feuille d’impression. Imprimés différents présentant néanmoins les mêmes spécificités techniques (qualité du papier, couleur). Cette technique permet de réaliser des économies substantielles.

Procédé de lissage des images pixelisées qui supprime l’effet d’escalier. L’anti-aliasing procède en traçant des valeurs intermédiaires entre les deux zones du tracé. On obtient cet effet avec un pixel de flou.

Surface partielle ou totale d’un document recouverte uniformément par une couche d’encre.

Espace entre deux lettres. La valeur de l’approche peut être positive, dans ce cas les lettres s’espacent, ou négative, les lettres se rapprochent.

On distingue :
• L’assemblage par superposition : opération qui consiste à superposer des feuillets ou des cahiers, dans l’ordre de l’ouvrage, avant de les solidariser par un procédé de brochage ou de reliure.
• L’assemblage par encartage : opération qui consiste à encarter plusieurs cahiers avant de les solidariser par piqûre (agrafes métalliques ou fil textile).

B

Bande de petite surface calibrée et de micro-lignes. La barre de contrôle Brunner, mise en place par le photograveur, est employée par l’imprimeur pour mesurer les écarts techniques entre l’impression et l’épreuve contractuelle.

Lettrage typographique écrit en caractères minuscules. En typographie, la casse est une boîte plate divisée en compartiments et servant à ranger les caractères. Le bas de cette boîte contenait les caractères minuscules tandis que dans la partie supérieure étaient rangés les caractères majuscules.

Page de droite d’un ouvrage imprimé. Son folio est impair.

Du nom de son inventeur Benjamin Day, système de mise en couleurs par application de trames qui permet la reproduction d’images.

Reproduction imprimée avec deux encres de couleur, en principe complémentaires. Utilisée aussi pour produire un camaïeu en choisissant une couleur et un noir. dans ce cas, celle-ci est souvent une couleur d’accompagnement employée pour rehausser l’image. On peut aussi employer une encre grise pour produire plus de modelé dans les valeurs moyennes.

Format d’image ou mode image n’utilisant que 2 niveaux gris, le noir et le blanc. Visuellement les autres niveaux de gris sont générés en tramant le noir.

Terme anglais pour définir un caractère typographique en « gras ».

Approbation du client sur la dernière impression réalisée (ozalid ou traceur couleur) avant le tirage complet, ceci dégageant l’imprimeur d’erreurs subsistantes.

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Petite quantité de feuilles remises au client comme justificatif du tirage. Dès le début du façonnage on peut fournir, de même, un certain nombre de «bons exemplaires».

Oubli d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une phrase dans un texte composé.

Technique de finition des ouvrages imprimés qui comporte un ensemble spécifique d’opérations conduisant à la réalisation des « corps d’ouvrages » (pliage des feuilles imprimées, assemblage des cahiers, solidarisation des cahiers avec la couverture).

C

Unité de base de la constitution d’un ouvrage imprimé, formé à partir d’une feuille imprimée, pliée en 4, 8 16 ou 32 pages, par exemple. C’est par l’encartage ou l’assemblage que les cahiers sont réunis pour former le corps d’ouvrage.

• Dans un premier temps, c’est l’étape de réglage qui consiste à monter les plaques préalablement gravées par la tête d’écriture haute définition du CTP, sur les cylindres des presses offset.
• 
Ensuite, il faut procéder à la mise en place : c’est le réglage mécanique proprement dit des presses offset, on ajuste et en centre l’impression sur le format papier adapté.
• Enfin l’encrage, avant le lancement de la totalité de l’impression : c’est la phase pendant laquelle, on peaufine le dosage d’encre pour obtenir l’impression finale souhaitée. A ce stade la mise au point se fait sur une quantité de feuille que l’on appelle la « passe ».

• Opération de comptage qui permet l’évaluation des signes d’une copie et l’encombrement que prend cette copie après le traitement typographique choisi.
• Suite d’opérations visant à ajuster chaque élément de la chaîne graphique pour parvenir au meilleur résultat en bout de chaîne. Le calibrage permet aussi de prévoir les résultats plus tôt dans le processus de traitement. Il ne doit se faire qu’avec des procédés de mesure objectifs.

On appelle de tels caractères lettres capitales car ils se trouvent en haut de la casse, c’est-à-dire la tête. Par opposition aux minuscules ou bas de casse.

Lettre d’imprimerie. Ensemble des lettres d’un alphabet déterminé. Les caractères forment des familles de polices comprenant minuscules, majuscules, chiffres, ponctuations et autres glyphes spécifiques à chaque famille.

Désigne la coupure qui intervient à l’intérieur d’un mot en fin de ligne lorsque la justification de cette
ligne ligne ne permet pas de le composer en entier (coupure marquée par un trait d’union).

Texte de quelques lignes placé en tête d’un article ou d’un document pour le résumer ou l’introduire.

Ensemble des règles (ou codes) graphiques (typographies, dessins, couleurs) adoptées par une entreprise ou un organisme dans un souci de permanence et de cohérence de l’image produite.

En typographie, la chasse, ou avance, est la largeur d’un caractère augmentée de ses approches. Elle est fonction de la lettre, du corps, du dessin du caractère qui peut être serré ou étroit, normal ou large.

Représentation graphique de l’ensemble d’un projet de publication, matérialisé ou non par une maquette de mise en page. Permet l’ordonnancement, le lancement et le contrôle des différentes étapes de la fabrication.

Spécialiste de la photogravure ayant une grande expérience dans la correction des couleurs.

Cyan Magenta Yellow Black/Cyan Magenta Jaune Noir. Codage de couleurs en quadrichromie par opposition au RVB.

Filet séparant deux colonnes de texte.

Loupe permettant de vérifier le repérage. Le compte-fil s’utilise lors de la mise en place et tout au long de l’impression pour vérifier le repérage des couleurs en elles.

Opération dans laquelle une ou plusieurs bandes ou feuilles de papier, de carton ou d’autres matériaux sont collées sur toute leur surface à une autre bande ou feuille de papier.

Erreur de composition : lettre manquante ou quand une lettre est mise à la place d’une autre.

Taille d’un caractère typographique. Cette mesure n’a aucun rapport avec la taille visible des lettres imprimées : elle correspond seulement, comme à l’époque de la typographie au plomb, à l’encombrement vertical nécessaire pour contenir tous les signes d’une fonte – les grands, les petits, ceux qui montent, ceux qui descendent, etc. À l’intérieur de cette dimension globale, le concepteur typographique a toute latitude pour déterminer les proportions relatives de chaque lettre, chiffre, signe de ponctuation, etc., à partir du moment où ceux-ci sont alignés les uns par rapport aux autres sur la ligne de pied ou ligne de base.

Type de papier ayant reçu en cours de fabrication un ajout de matière (Kaolin). Permet d’obtenir un très bon rendu d’impression. Ce papier ayant reçu une couche sur une face ou sur les deux. On distingue les couchés classiques des papiers d’art traditionnels dotés de qualité exceptionnelle et relativement chers ;
• les couchés modernes, qui bénéficient généralement d’un double couchage en machine et hors machine, et qui répondent à la plupart des besoins de l’imprimerie contemporaine.
• les couchés machine, qui sont plus ordinaires et ne subissent qu’un seul couchage en cours de fabrication.

Couleur que l’on ajoute au noir. Souvent définie par une référence Pantone, elle est parfois nécessaire pour traduire des tons frais, ou pour restituer des couleurs claires sur des détails fins.

Ce sont les couleurs cyan, magenta, jaune et noire (CMJN ou CMYK en anglais) utilisées en imprimerie à partir desquelles on peut reproduire les documents. Les dosages de ces quatres couleurs permettent d’obtenir une large gamme de tons.

Fonction mathématique du troisième degré employée pour dessiner des courbures asymétriques et complexes dans les logiciels de PAO et DAO.

Procédé par lequel les cahiers assemblés (superposés les uns sur les autres) sont cousus au fil textile avant d’être brochés ou reliés.

Terme générique désignant la partie apparente d’un ouvrage. On l’appelle aussi plat de couverture, plat supérieur ou première de couverture. Par extension, lors de la réalisation informatique, on entend par couverture, l’ensemble qui comprend, la première de couverture, la quatrième (opposée à la première), les tranches et le dos.

Norme pour épreuvage. Epreuve couleur pouvant servir de bon à tirer et de référence couleur pour le tirage.

Technique récente qui vise à préparer les plaques destinées à l’impression offset à l’aide d’un laser. Ces plaques ou tôles comporteront ainsi la retranscription du fichier informatique réalisé en PAO. Ce procédé se substitue à l’ancienne méthode, qui, plus complexe, consistait à flasher des films transparents qui étaient ensuite assemblés et insolés.
1 – Chargeur de plaques
2 – Unité d’insolation thermique
3 – Développement sans chimie et par conséquent non polluant

Ecriture manuelle dans laquelle les lettres sont inclinées et reliées : lettres manuscrites, anglaises, calligraphiée…

D

Action visant à sortir les détails sombres d’une image.

Un motif découpé dans le papier ou un autre matériau à l’aide d’une matrice. Un outil de découpe se présente sous forme d’une planche de bois sur laquelle sont apposées des lames qui rainent, perforent ou pli le papier.

Partie fine d’une lettre.

Image non tramée présentant des nuances de gris ou des dégradés.

Quantité totale d’encre déposée sur un point donné. La densité se mesure à l’aide d’un densitomètre.

Technique permettant d’isoler une partie de l’image en masquant le reste. Le détourage peut être vectoriel (avec des courbes de Bézier accessibles par l’outil Plume), ou pixelisé avec un masque en niveaux de gris qui permet d’obtenir des bords flous.

Méthode d’impression à chaud de motifs à la feuille d’or et par extension d’aplats métallisés et de couleurs. L’impression « à chaud » se fait à l’aide d’un fer à dorer ou « cliché » laiton ou magnésium par pression et chaleur pouvant aller de 60 à 200° C.

Reliure du type livre de poche où les feuillets sont emboîtés et collés dans une couverture à dos carré.

Mesure déterminant la résolution des images et du texte imprimé (abréviation de Dot Per Inch : nombre de points par pouce).

Colonne de texte non justifié mais dont un des côtés est aligné (à droite ou à gauche). On parle alors de texte en drapeau.

E

Sorte de petit trait (ou ornementation) qui prolonge les extrémités des traits droits et obliques des lettres.

Additif à un ouvrage, imprimé sur un papier différent qui peut être fixe ou volant.

Etape d’assemblage. Principe de réunion des cahiers d’un ouvrage par intercalage de chaque cahier au milieu du précédent.

Phénomène physique qui entraîne un décalage des valeurs d’encrage. L’engraissement dépend de la qualité du papier, de la vitesse de roulage et de la linéature. Les mesures sont réalisées au densitomètre.

Justificatif imprimé de composition ou de photogravure, préalable au tirage. Aujourd’hui les épreuves, sont, pour la plupart, réalisées sur des traceurs jet d’encre. Ces imprimantes grand format permettent de visualiser ainsi la planche imposée telle qu’elle sera imprimée.

Format de fichier d’image fréquemment utilisé par les logiciels de dessin et de retouche.

Mot du genre féminin en typo qui désigne les blancs placés entre les mots pour les espacer. Devant le point-virgule, les points d’exclamation et d’interrogation, on doit placer une espace nommée espace fine, inférieure normalement à celle qui sépare les mots.

Nombre de reproductions à l’identique réalisées à partir de l’original.

F

Dernières opérations qui, par pliage, découpe, assemblage, encartage, piqûre, reliure, etc., donnent aux imprimés leur forme définitive. Le façonnage est en majeure partie automatisé mais dans le cas de documents particuliers il peut être manuel.

Motif réalisé lors de la fabrication du papier, par l’écrasement des fibres dans l’épaisseur de la feuille et visible par transparence.

Surface photosensible transparente.

Chiffre qui numérote chaque page d’un document imprimé.

Terme utilisé pour désigner la couleur dominante d’un document à reproduire.

Afin d’imprimer jusqu’au bord de vos documents, ceux-ci sont réalisés sur du papier d’un format légèrement supérieur qui est ensuite massicoté (coupé) sur les repères de coupe.

A0+ : L = 1 310 mm et de Hauteur illimitée
A0 : L = 840 x H = 1 188 mm
A1 : L = 594 x H = 840 mm
A2 : L = 420 x H = 594 mm
A3 : L = 297 x H = 420 mm
A4 : L = 210 x H = 297 mm
A5 : L = 148,5 x H = 210 mm
A6 : L = 105 x H = 148,5 mm

Police de caractères complète, avec ses chiffres, sa ponctuation et ses signes divers tels que les petites capitales…

G

Procédé d’impression permettant d’obtenir des motifs en relief ou en creux, encrés ou non, à l’aide de clichés en creux et de contreparties en relief.

Poids d’une feuille de papier au mètre carré. On peut aussi déterminer l’épaisseur d’une feuille de papier en la mesurant à l’aide d’un micromètre.

Entaillage des pages du côté dos pour améliorer la répartition et la prise de la colle et pouvoir façonner sans couture.

H

Croix de repérage, excentrées si possible, permettant de simplifier la mise en repérage des couleurs en machine.

Agrandissement de l’image ou d’une partie de l’image sans changement de rapport hauteur/largeur. Par opposition à l’anamorphose, qui elle, ne conserve pas le rapport hauteur/largeur.

I

Impression directe à partir des fichiers informatiques.

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L

Largeur de la bande de papier en bobine. terminologie fréquemment utilisée en rotative mais aussi dans le cas de traceurs jet d’encre.

La lettrine est une lettre, généralement majuscule, simple ou ornée, de taille supérieure ou plus grasse que le caractère employé dans le texte, et pouvant occuper la hauteur de plusieurs lignes.

Fréquence des points de trame employée pour l’impression. Pour la quadrichromie, la linéature citée est celle du noir.

M

Tenue d’un papier qui s’apprécie au toucher. A grammage égal, deux papiers n’ont pas la même rigidité.

Machine à couper le papier, portant le nom de l’inventeur.

Instrument de précision servant à mesurer l’épaisseur du papier en centièmes de millimètre, ce qui permet d’en déterminer approximativement le grammage

Abréviation de mégaoctet. Cette unité mesure la capacité de stockage d’un support informatique.

Anomalie qui apparaît lors de la superposition de 2 films tramés mal orientés. Ce phénomène peut apparaître lors de l’impression si les couleurs ne sont pas bien repérées. Ce sont les inclinaisons des trames de la quadrichromie qui génèrent ce problème faisant apparaître des dessins géométriques parasites.

N

Document dont les densités optiques sont inversées. Attention : le négatif d’un RVB n’est pas équivalent à un négatif CMJN.

Terme de métier, caractérisant la reproduction d’un texte sous forme négative lisible (par exemple: lettres blanches sur fond noir, lettres blanches sur fond rouge, etc.).

Echantillonnage de couleurs (exemple : les mélanges de couleurs primaires) pour le choix des encres ou des papiers.

O

Procédé d’impression basé sur la répulsion de l’eau et de la graisse de l’encre. L’impression se fait par report d’image à l’aide de presses offset. Le nombre de groupes couleur et l’ordre de ces groupes peut varier en fonction de la machine et des besoins.

PRINCIPE
L’impression offset en quadrichromie restitue l’image en couleurs du document original par l’impression successive sur papier des quatres couches cyan, magenta, jaune et noir.

4 plaques métalliques, chacune comportant l’image de la couche correspondante, sont fixées sur le cylindre porte plaque.
Un ensemble de rouleaux pour le mouillage associé à un autre ensemble de rouleaux distribuant l’encre permettent de déposer l’encre, uniquement sur les zones dessinées sur la plaque. Un miroir de cette image se dépose ensuite sur le cylindre porte blanchet qui, lui, est constitué d’une matière souple. Enfin l’image inversée transportée par le cylindre porte blanchet se dépose à l’endroit c’est-à-dire sens lisible sur la feuille. Se principe se répète quatre fois dans le cas de la quadrichromie. C’est un peu le principe du tampon encreur.

Dans le cas de l’impression Offset en rotative, le papier s’emploie sous forme de bobine et les groupes sont doublés pour pouvoir imprimer sur toute la laize en recto/verso.

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Standard mis au point par Aldus pour permettre l’incorporation dans des maquettes PAO d’images traitées sur des matériels de photogravure traditionnels. OPI permet au maquettiste de ne pas travailler sur l’image en haute résolution.

C’est le document à reproduire.

Première ligne d’un paragraphe qui figure seule au bas d’une colonne.

L’ours est l’imprimeur dans l’argot typographique. En fait, c’est la mention obligatoire du nom de l’imprimeur, du lieu d’impression et de plusieurs renseignements, comme le tirage et le numéro de dépôt légal.

L’ozalid est une épreuve positive réalisée par contact avec les Typons, sur un papier spécial (le Diazol). Dernier élément de contrôle, il sert généralement à donner le « bon à tirer » (B.A.T. dans le jargon des imprimeurs).

P

Marque déposée pour des références de couleurs présentées sous forme de nuanciers. Il existe plusieurs nuanciers Pantone.

Suite des numéros de pages d’un ouvrage imprimé. Synonyme de foliotage.

Papier fabriqué à partir de pâte contenant une certaine proportion de pâte de chiffon. La proportion minimale requise pour que le papier puisse être dénommé «de chiffon» varie selon les pays.

Papier obtenu par le contrecollage de deux papiers ou plus, de composition identique ou différente.

Caractérisée par son aspect grenu, cette grande famille occupe une place prédominante dans le monde de l’impression.

Papier fait entièrement de pâte de chiffon (La définition figurant dans la norme ISO est complétée
comme suit: «…mais pouvant cependant contenir accidentellement une petite quantité d’autres fibres»).

Papier qui a été soumis à un calandrage poussé dans une supercalandre en vue de lui donner une surface plus unie et plus brillante que celle du papier apprêté.

Papier ayant reçu une enduction destinée à améliorer ses caractéristiques de surface.

Action qui consiste à disposer, dans une même ligne, des caractères d’œil ou de corps différents mais alignés sur une même ligne de base.

Nombre de feuille de papier nécessaire pour caler une machine pour une bonne impression.

Fichier produit à partir du logiciel Adobe Acrobat. Il constitue aujourd’hui une référence dans le traitement des fichiers au niveau du pré-presse.

Application d’une pellicule transparente, mate, brillante, teintée ou pailletée sur une feuille imprimée. Le pelliculage renforce la résistance du papier et apporte une finition supplémentaire au document.

Les images numériques sont composées de pixels ayant chacun un ton ou une couleur spécifique.

Procédé dans lequel des feuilles pliées encartées les unes dans les autres sont maintenues par une ou
deux agrafes métalliques insérées dans le pli du dos.

Procédé dans lequel des feuillets assemblés sont maintenus par des agrafes. On utilise rarement ce procédé quand il s’agit de cahiers; une fois l’opération de piquage terminée, les volumes sont toujours brochés.

Ensemble des opérations précédant la couture d’un livre: débrochage des cahiers, placement des couvertures, des gardes, mise en presse, ébarbage, collationnement.

Support photosensible utilisé en imprimerie offset pour le transfert de l’image sur le blanchet.

Façonnage à plis parallèles successifs alternés. Le nombre de volets et le format fini étant limités par les plieuses à l’étape du façonnage. Un pliage manuel peut toujours être envisagé en fonction du nombre d’exemplaires requis. Ce type de pliage s’utilise pour les dépliants publicitaires, invitations, etc…

Pliage à deux plis perpendiculaires constituant un 8, 12, 16, 24,… pages. Ce type de pliage s’utilise beaucoup dans le cas de plans touristiques, les meilleurs exemples en sont les cartes routières. Le pliage se fait tout d’abord en accordéon dans le sens vertical ou horizontal, ensuite en accordéon dans l’autre sens. le nombre de plis dépend ici aussi des plieuses.

Plis parallèles partant d’une extrémité du document et rejoignant l’autre en pliant la feuille sur elle-même et dans le même sens.

Pliage à trois plis parallèles permettant le repli des deux feuillets extérieurs vers le pli central intérieur.

Succession de plis parallèles partant d’une extrémité de la feuille et rejoignant le pli suivant toujours dans le même sens.

Publicité sur le Lieu de Vente.

Ensemble des caractères (lettres et signes) d’un même corps, de même graisse et de même style.

Un ou plusieurs exemplaires imprimés simultanément sur la même feuille.

Langage informatique de description de page, permettant de faire la liaison entre les ordinateurs et les unités de sortie.

«Imprimés» de très grande longueur, pliés en accordéon (jusqu’à 3 000 volets) et destinés à être utilisés sur machines mécanographiques ou sur imprimantes d’ordinateurs.

Disposition dans laquelle le sens de lecture est parallèle à la petite dimension du format fini.

Disposition dans laquelle le sens de lecture est parallèle à la grande dimension du format fini.

En impression offset, bande de papier non imprimable, nécessaire pour que les pinces de la presse offset puissent prendre les feuilles.

Q

Reproduction de documents couleur à partir de trois couleurs primaires, cyan, magenta et jaune, auxquelles on ajoute le noir.

R

Empreinte en creux sur les papiers de fort grammage destiné à en faciliter le pliage.

Mode de présentation par 500 feuilles de papier identiques. Divers formats sont fournis par les papetier.

Ensemble de 500 feuilles de papier dont l’un des côtés est inférieur à 40 cm.

Processeur permettant de retranscrire le fichier informatique sur des plaques.

Face d’un feuillet opposée au verso. Dans les logiciels de montage PAO le recto se place à droite du verso.

Technique de finition des ouvrages imprimés comportant un ensemble spécifique d’opérations conduisant à la réalisation des livres à partir de corps d’ouvrages préalablement réalisés par brochage avec ou sans coutures (plaçure, grecquage, couture, passure en colle, endossure, tranche-filure, passure en carton, emboîtage, préparation à la couvrure et finissure).

Positionnement de plusieurs images l’une sur l’autre visant à réaliser la parfaite superposition ou juxtaposition des divers éléments.

Nouvelle impression sur un document déjà imprimé.

Elle indique le niveau de qualité de l’image : plus elle est élevée, meilleure est la qualité. Elle s’exprime en ppp ou dpi.

Impression du verso et du verso simultanément.

Méthode de production du noir en le substituant par du cyan, du magenta et du jaune dans les mêmes proportions. Cela évite les épaisseurs d’encre excessives et les problèmes de séchages.

Toute opération d’envois groupés de courriers à des adresses particulières.

S

Transformation d’un document papier, opaque ou transparent en un fichier numérique (voir numérisation).

Tirage sur diapositive d’une image numérique.

Matériaux ou objets destinés à être imprimés.

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T

Ensemble des éléments graphiques communs placés au même endroit à chaque en-tête de page. Exemple : tétière d’un magazine : graphisme du logo et son emplacement, titrages…

Apposition d’une poudre à base de résine sur un document offset fraîchement imprimé. Cette poudre gonfle sous l’effet de la chaleur au passage dans un four.

Format de fichier d’image fréquemment utilisé par les logiciels de dessin et de retouche.

Impression d’une partie ou de la totalité d’un document, en plus de la fabrication normalement prévue, et destiné à une utilisation particulière (page de publicité parue dans une revue …).

Marques imprimées sur le document qui permettent de déterminer l’endroit où il doit être coupé. On les appelle aussi Repères de coupe.

Assemblage de points plus ou moins denses, permettant de reproduire tous les niveaux de gris ou fonds couleurs, constituant ainsi une image.

Reproduction d’un original à partir de la combinaison de 3 couleurs de base.

V

Papier avec vergeures (motifs constitués de fines lignes parallèles horizontales dans l’épaisseur du papier, reliées par des lignes verticales).

Procédé de dépôt d’un vernis en cours d’impression (vernis machine) ou après impression (vernis UV) pour parfaire la finition d’un document. Le vernis peut être sélectif c’est-à-dire qu’il ne vient recouvrir qu’une zone prédéfinie.

Face d’un feuillet opposé au recto. Dans les locigiels de montage PAO le verso se place à gauche du recto.

Une veuve est créée lorsque la dernière ligne d’un paragraphe se trouve isolée en haut d’une nouvelle page.

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